Comme des airs de con.

Contradiction.
J'espère que vos allergies se portent bien. La mienne agit étrangement, elle est violente en ville, calme à la campagne. Il semblerait que mon corps soit tout aussi adepte de contradictions que ma tête, on n'est pas sorti. Néanmoins, je le comprends, on était quand même pas mal dans le Pays Basque en début de semaine, même si on a pas croisé Frédéric à Guéthary. Mon allergie doit elle-même être allergique à Paris, elle me fait passer un message. Mais je le sais ! Déjà du temps de Kab'inn je communiquais une contraction pleine de sens : Disconnect to reconnect, une punchline et une croyance mise en pratique dans quatre-vingt heures de travail hebdomadaires. Mais le temps de Kab'inn est un temps révolu, j'ai dû fermer boutique car ça marchait trop bien. Ou disons que ça aurait pu. J'ai envie de réussir, mais pas trop non plus, après c'est trop de travail. Je demande juste un petit revenu passif, rien de plus, juste un ticket gagnant à l'Euromillion, sans avoir à partager les gains. Ou peut-être me suffit-il d'organiser une fête de village, comme à Arcangues, près de Biarritz, où l'entrée est à dix euros, même si tu as dix ans. Ça fait un petit pécule. Je dois juste regarder les dispos de celui qui attire les foules, DJ Uzkuluz.
Contrat.
Il est venu le temps... de renouveler mon contrat. J'en n'ai pas envie, pourtant, je pousse. Retour au point un. Mercredi, 18h, je confirme de vive voix mon implication à long-terme sur la mission actuelle. Mercredi, 18h30, j'envoie mon profil à une autre boîte. Je ne sais pas encore qui va tomber de haut. Les contrats ne sont que des contraintes, mais je n'écris pas de paragraphes sur ces dernières. Après tout, Graal s'écrit en quatre lettres, pas en trois. Sinon, je n'aurais pas quitté mon premier CDI après deux semaines. Je hais les contrats, même ceux de Kab'inn je les ai mal écrits et c'est l'une des (vraies) raisons pour lesquelles j'ai mis la clé sous la porte. En parlant de mettre la clé sous la porte, pour ceux qui veulent respirer les embruns pendant que je respire les pollens du bois de Vincennes, la clé de la tiny house n'est pas sous la porte mais sur le chauffe-eau, dans le local technique. Pensez à arroser le ficus et (Paco) le citronnier.
Contribution.
La création artistique est en danger, alors en plus d'arroser les plantes, pensez à contribuer à la survie de ce blog. Comme je n'ai pu ni parler à Frédéric à Guéthary ni gagner à l'Euromillion, la courbe des abonnés ressemble tristement à l'électrocardiogramme d'un trentenaire mort plutôt qu'en perdition. Pour un peu de mouvement, vous pouvez soit partager ces élucubrations, soit vous désinscrire. Si vous hésitez, la seconde option est plus facile, il suffit de cliquer sur le lien en bas de chaque newsletter. Sinon, j'ai aussi un compte Paypal. Mais le sujet n'était pas là. Ces derniers jours, je pensais plus à contribuer avec un grand C, comme dans la définition du Larousse : "Apporter sa part à une oeuvre commune". Je me demandais à quelle oeuvre commune j'apportais ma part. La seule contribution, c'était peut-être Kab'inn, c'est dommage. Ou ce blog, à voir en fonction des désinscriptions.
Conditions.
Je vous épargne mon avis sur les conditions climatiques, j'en parle dans trop de billets. Je suis juste l'ampleur des feux de forêts au Québec et la direction des vents. Non pas par envie de contribuer ou par compassion, je ne suis pas pompier et je peux déplacer ma maison. Mais comme tout bon touriste, je ne voudrais pas que mes vacances soient gâchées. Or, respirer l'air frais dans le Fjord Saguenay et le Parc de la Mauricie, c'est prévu dans une semaine. Moi qui pensais laisser mes problèmes de respiration à Paris... Mais ce n'est pas de ces conditions là dont je voulais parler. Plutôt de conditions pour améliorer les conditions climatiques et la condition humaine. Ça se passe au Bangladesh, chic pays, qui va offrir une réduction de 10% de la taxe foncière à ceux qui créent un petit jardin sur leur balcon. Voilà, c'est tout, c'était pour la petite touche positive qui fait plaisir. Car on manque de belles histoires, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à retrouver l'article qui en parlait. Quand j'ai lancé sur Google la recherche "Bangladesh réduction taxe jardin", je suis tombé sur des articles de personnes qui aiment aussi contribuer avec un grand C : "Abris de jardin : comment échapper aux impôts.", "Maudite taxe d'habitation qui hante nos jardins", "Êtes-vous obligés de payer une taxe sur votre pergola ?". Bref, il y a des cons partout.