CQFD.

OKLM.
Oklahoma City vit l'effervescence des Finales et je suis au calme à Cliousclat (Booba, si tu me lis(ais)). Village perché de la Drôme, on flâne à travers ses ruelles, ses venelles, ses jardins cachés. Célèbre pour sa tradition de poterie, on s'imagine que les tours de refroidissement de la centrale nucléaire du Tricastin, en contre-bas, ont été façonnées ici à la main, sur des tours de potier (géants), afin de ne pas grimacer devant la verrue de ce paysage champêtre. Le chien semble apprécié l'endroit, de son point de vue, tout est vert. On regarde alors plutôt le chien, et on apprécie de le voir si tranquille. On a bien fait de quitter la Côte d'Azur quand le monde entier y débarque.
UNOC.
Après le festival de Cannes, c'est tapis rouge à Nice, sauf pour Greenpeace. La troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan, sommet majeur pour la préservation des éco-systèmes marins (pour la planète, CQFD), a été inaugurée par le plus grand spectacle de drones d'Europe, clin d'oeil à la guerre des drones que se livre la Russie et l'Ukraine, suffisamment loin de la Prom. Une ouverture sous le signe de la sobriété et de l'humilité donc, avant l'arrivée d'une cinquantaine de chefs d'États, qui n'ont pas pris l'hélicoptère entre l'aéroport et le Negresco. Un message fort avant quelques effets d'annonce à venir, en attendant UNOC-4, dont on retiendra le plus grand spectacle de drones, au monde cette fois.
VNR.
Ça me démange en ce moment, d'aller voir ce qu'il se passe au-delà de Cliousclat. D'aller voir, ce que la vie nous réserve. J'en ai les jambes qui me lancent en pleine nuit et qui m'empêchent de dormir. J'ai le corps prêt à partir, mais j'ai le cerveau qui tient la laisse. Ce n'est pas la première fois, ça avait finit par lâcher, à l'usure, la corde qui s'effrite sur chaque putain de pierre que je me prends sur le chemin. J'y pense désormais chaque matin, en me rasant. Le crâne. Que j'en ai quand même pas mal dedans, qu'il y a de la place pour l'info qui a du mal à rentrer, celle qui doit me faire comprendre que je pourrais très bien devenir autre chose, même potier, et tout de même rebondir, même si ça casse, même quand les projets sont fragiles. Je l'écris aujourd'hui dans ce petit bout de paradis pour m'en rappeler de retour demain dans mon gros bout d'enfer.