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J'ai besoin de l'embrasser.

J'avais à coeur de commencer l'année comme on démarre une histoire d'amour. Cette année, je n'ai pas envie de l'embrasser, jai besoin de l'embrasser.
J'ai besoin de l'embrasser.
Photo de Ian Schneider sur Unsplash

J'avais à coeur de commencer l'année comme on démarre une histoire d'amour.

Cette année, je n'ai pas envie de l'embrasser, jai besoin de l'embrasser. Je veux tout donner, all in. En avoir une paire pour cette année impaire. Et il n'y a qu'une histoire d'amour qui peut dépasser mes attentes. Je pourrais me fixer un objectif par jour mais j'aurais peur de me limiter. Je veux de l'inattendu et je ne veux pas être déçu. Il me faut du coeur, du coeur, du coeur.

Voilà qui ne me ressemble pas !

Mais si toutes les années doivent se ressembler, j'aime autant revenir en arrière. Le passé ne manque pas d'intensité mais j'ai besoin d'une nouvelle décharge, d'une nouvelle recharge. J'écris du Sud de la France, je pars dans le Sud de l'Espagne puis dans le Sud de l'Italie. Je commence l'année en bas avec l'espoir de la finir en haut. Je fais le plein de Vitamine D avant de gravir les sommets, sans perdre le Nord. Je compte faire de l'écriture ma boussole, un fil conducteur à dénuder quand j'aurais besoin d'un nouveau coup de jus.

L'imaginaire sera nécessaire, la vérité n'est pas si belle à voir.

Nous sommes au milieu d'un monde immonde à embellir. Lui aussi j'ai besoin de l'embrasser, en évitant de fermer les yeux. Il y a plein d'Histoires auxquelles il faut mettre fin. Il faudrait être magicien, mais je ne connais aucun tour. Je vais passer le mien dans une année sans aucun doute égoïste. Mais l'amour est une histoire d'altruisme, le baiser un besoin réciproque. Il n'y a que l'amour pour sauver le monde, voilà pourquoi je veux prendre ce train. Donnez-moi l'heure et la gare, j'y serai.