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Mise à jour 1/10000.

Victime de la grande panne. Mon fil d'infos ne voulait plus s'actualiser cette semaine.
Mise à jour 1/10000.
Photo by Clint Patterson / Unsplash

Victime de la grande panne.

Mon fil d'infos ne voulait plus s'actualiser cette semaine : pas de nom pour le Premier Ministre, une gauche qui se déchire, Braun-Pivet élue, etc. L'actualité est restée bloquée quelques mois en arrière. Tant mieux finalement, car j'étais proche de l'overdose. Merci à celui ou à celle qui a oublié un cas de test avant de déployer la seule mise à jour de la semaine, celle de CrowdStrike. La seule société dont je n'ai jamais entendu parler et qui peut paralyser le monde entier. Elle a bien choisi son nom, le bug de l'an 2024 était-il intentionnel dans le but de mettre la population mondiale en grève ?

Parce qu'on était resté sur notre faim en 2000.

Quand tout s'est finalement bien passé et qu'on dansait sur You are my high les yeux rivés sur le clip. C'est là qu'on aurait dû tout arrêter. Que tous les ordinateurs auraient du planter pour qu'on entame le nouveau millénaire sur une marche arrière. On n'aurait peut-être jamais connu Greta, certes, mais on serait tous heureux vingt-quatre ans plus tard à cultiver notre hectare de potager en permaculture et en auto-suffisance. José Bové serait au pouvoir, la moustache et la pipe seraient la tendance ultime. Chiche, on serait heureux.

Je me demande qui c'est.

Ce développeur ou cette développeuse qui devait tester la mise à jour sur Microsoft. C'est la personne la plus puissante de la planète mais nul ne sait pas qui elle est. On peut lâcher une bombe atomique, couper les câbles Internet au fond de l'océan, où on peut simplement rester dormir une heure de plus et écrire "pass" partout dans le rapport de test et retourner se coucher. Quel génie. Le monde est entre les petites mains mais on s'obstine à vouloir changer ceux au sommet qui ne la passeront jamais. On crée des armées de cybersécurité pour anticiper les virus informatiques alors qu'il suffit de planter l'antivirus pour tout paralyser. Il faut qu'Ecosia change sa stratégie : planter une mise à jour plutôt que de planter un arbre à chaque recherche, il est grand temps de faire simple.