Nuovo Mondo.

Nuovo Mondo, c’est l’ancien monde.

Celui des décennies passées dont la simplicité était heureuse. Au Nuovo Mondo on se côtoie comme une grande famille, on tutoie sans exception, on se tape sur l’épaule avec passion, on se bouscule avec le sourire, on raconte sa vie à gorge déployée.

Autour de ce monde nouveau, un monde antique.

Des lieux qui ont traversé les siècles et dans lesquels nous puisons une certaine gloire, à l’origine des décibels de nos voix fortes. Des lieux dans lesquels nous nous rêvons parfois peintres aux oeuvres millénaires, parfois peints pour des millénaires. Les pavés noirs, les colonnes marbrées, les enceintes vaticanes et les statues grecques sont si solides autour de nous que nous nous sentons nous-mêmes colosses immortels.

Au Nuovo Mondo, on invente des histoires.

Entre Antonio Cecchi et Amerigo Vespucci, on s’imagine le roi de ce monde. On a les yeux qui brillent, ceux d’un nouveau né qui découvre l’odeur gourmande des pizzas, l’éclat bleu des maillots de la Squadra, le son mélodieux des Prego. On a envie de tout toucher, comme s’il s’agissait d’un monde interdit. Un monde interdit car il n’est qu’un refuge temporaire. On l’imagine pourtant, Nuovo Mondo, cette Pizzeria Birreria romaine, prête à nous accueillir pour l’éternité.