Grains de sable.
Alain se laisse porter. Le vent à la force idéale, un vent de Suet, comme on l'appelle sur sa côte bretonne, doux, chaleureux, accompagné d'au moins une dizaine de rayon soleil qui percent les faibles nuages installés là depuis belle lurette.
Rendez-vous à 20 heures.
Parfois, quelques personnes attendent 10 heures, le dimanche matin, pour un peu de lecture en croquant dans un Krisprolls beurre
Effet geyser.
À peine enlevées les Santiags, je suis retombé dans l'actualité. Comme un américain retombe dans le Mac & Cheese après une semaine de régime.
Univers impitoyable.
Je n’ai débarqué ni au Mexique, ni au Nouveau Mexique. Mais je ne suis pas tombé loin : Dallas, Texas (baby).
Mal embarqués.
Il doit l'avoir un peu mauvaise. Zelensky est obligé de débarquer en France car personne n'a prévu de débarquer en Ukraine.
Life in progress.
De retour sans domicile fixe, mais à l'abri dans la Golf. Le tri est fait, les banquettes sont rabattues, pas d'enfant dessous, le coffre est plein.
Basta.
J'ai fini Duolingo Italien. Grâce à la force de la gamification et à la faiblesse de me laisser prendre au jeu.
Music you're a star.
Dix ans que je suis abonné Spotify. Noces d'étain. Une relation sans embûche, plaisir tarifé, du réconfort au quotidien pour un total de 1 200 euros.
À la quête du Graal.
La flamme olympique est efficace. À peine arrivée à Marseille, elle a réchauffé la Bretagne, je peux sortir sans cheveux et sans bonnet sans m'enrhumer.
Fin de patrie.
C'est le point de départ de mon billet, mais ça risque de finir en cul de sac.