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Renegade.

Reno Raines menait une carrière sans accros dans la police. Mais lorsqu'il accepte de témoigner contre des flics véreux, sa vie bascule.
Renegade.
Lorenzo Lamas dans le rôle de Reino Raines, alias Le Rebelle. Crédit @Télérama

Reno Raines menait une carrière sans accros dans la police. Mais lorsqu'il accepte de témoigner contre des flics véreux, sa vie bascule. Pris pour cible, il voit la femme qu'il aimait mourir sous ses yeux. Accusé du crime, il s'évade de prison et s'allie au chasseur de prime qui voulait sa peau. Sa mission : se disculper et blanchir son nom, quitte à devenir lui-même un hors-la-loi, un rénégat !

Voilà à quoi j'ai pensé ce matin quand j'ai réalisé que je n'avais rien écrit parce que la semaine était passée trop vite, en pétaradant comme la Harley Davidson de Reino Raines. Je pensais évoquer la célébration des Funérailles de la Sardine à Borgo di Oliveto dont nous a parlé Enrico à l'apéro le week-end dernier, mais finalement j'ai décidé que non, que tant pis, que je n'allais rien poster aujourd'hui, que j'allais moi aussi devenir un rénégat ! Mais j'ai gardé Reino Raines en tête, de son vrai nom Lorenzo Lamas, qui sonne encore mieux que le nom du personnage. Alors j'ai ouvert Google, que je n'avais pas en 1995 quand la série est arrivée sur TF1, et j'ai appris que la série Le Rebelle s'appelait en réalité Renegade. Je me suis dit qu'on aurait dû l'appelée Rénégat en France, ça sonne comme un nez bouché. Et puis maintenant que j'ai Google, j'en ai profité pour poser la question qui me hante depuis trente ans : pourquoi y-a-t-il une couverture sur le guidon de la moto du rebelle ? mais je n'ai toujours pas trouvé la réponse, cette couverture continuera de me hanter. Et puis j'ai repensé à Bobby Sixkiller avec sa cravate bolo, en me disant qu'on avait vraiment eu de la chance de grandir avec Le Rebelle à la télé. Et enfin j'ai pensé que c'est dimanche, et que le dimanche, c'était aussi le jour de Walker Texas Rangers, pendant ces mêmes années, ces années bourrées à la testostérone, n'oublions pas Mac Gyver. Alors aujourd'hui, même sans muscle, je fais mon rebelle et je n'écris pas vraiment de billet. À la place, je vous laisse avec ce générique ou chaque plan mériterait une analyse. C'est une pépite, c'est notre enfance, ce n'est pas une parodie, et c'est inquiétant.