Grains de sable.
Alain se laisse porter. Le vent à la force idéale, un vent de Suet, comme on l'appelle sur sa côte bretonne, doux, chaleureux, accompagné d'au moins une dizaine de rayon soleil qui percent les faibles nuages installés là depuis belle lurette.
Effet geyser.
À peine enlevées les Santiags, je suis retombé dans l'actualité. Comme un américain retombe dans le Mac & Cheese après une semaine de régime.
Univers impitoyable.
Je n’ai débarqué ni au Mexique, ni au Nouveau Mexique. Mais je ne suis pas tombé loin : Dallas, Texas (baby).
Mal embarqués.
Il doit l'avoir un peu mauvaise. Zelensky est obligé de débarquer en France car personne n'a prévu de débarquer en Ukraine.
Fin de patrie.
C'est le point de départ de mon billet, mais ça risque de finir en cul de sac.
C'ui-ci a pas de chance.
Si on ne parle pas pognon, le suisse n'a pas de chance. Ça a commencé en 1850, quand le fromage blanc que tout le monde appelle le Petit-Suisse est en fait né à Villers-sur-Auchy, en Normandie.
On n'est pas arrivé.
Mon cerveau est bloqué comme une autoroute française. Les idées y parviennent à la vitesse d'un tracteur, mais sans revendication à bord.
À l'occasion de la COP40.
28 novembre 2035, 16h45. Simon-Jérémy (pseudonyme pour préserver sa vie privée), mon fils de dix ans, rentre de l'école.
Jeûne et centenaires.
Le grand coeur de Jean-Claude a pris beaucoup de place dans ma tête. Les personnes ordinaires sont le modèle à suivre, je n'ai plus de doute.
"On ne tue jamais par amour."
La Vilaine m'apaise. En plus, près d'elle, il fait un bon degré de moins. Je n'avais pas demandé autant de changements, d'un point de vue climatique, la fraîcheur bretonne faisait partie des choix, pour garder la tête froide.