Interlude culinaire 3.
Façades rouges, oranges, jaunes, aux pieds desquelles à la fin de l’été les feuilles se confondent en miroir.
λ.
Il est difficile ce matin de se lever, et d'écrire. Le bien-être vous tient couché. Il n'y a plus l'urgence de courir après une chose, ni celle de fuir devant une autre.
C'est notre projet.
Les orages ont balayé les touristes. La pluie a nettoyé les traces de tongs mouillées sur la Promenade.
Garde-côtes.
Nice a du charme. Les russes ont remplacé les anglais sur leur promenade, les américains parlent fort sur leur quai, les saoudiens font détoner les voitures de luxe comme des feux d'artifices.
Oui, mais demain ?
On s'est pris aux Jeux. Saloperie. On n'avait qu'une hâte, qu'on n'en entende plus parler, et voilà qu'on est triste que ça se finisse.
Le bonheur est dans le pré.
Claquettes, casquette et caleçons achetés parmi les célébrités sur la rue d'Antibes, nous avions tout le nécessaire pour compléter la valise.
Life in progress.
De retour sans domicile fixe, mais à l'abri dans la Golf. Le tri est fait, les banquettes sont rabattues, pas d'enfant dessous, le coffre est plein.
Basta.
J'ai fini Duolingo Italien. Grâce à la force de la gamification et à la faiblesse de me laisser prendre au jeu.
Music you're a star.
Dix ans que je suis abonné Spotify. Noces d'étain. Une relation sans embûche, plaisir tarifé, du réconfort au quotidien pour un total de 1 200 euros.
À la quête du Graal.
La flamme olympique est efficace. À peine arrivée à Marseille, elle a réchauffé la Bretagne, je peux sortir sans cheveux et sans bonnet sans m'enrhumer.