1 min read

Testaccio.

S’improviser local pour une improvisation totale. Je ne viendrai plus à Rome, je viendrai à Testaccio.
Testaccio.
Photo by Gabriella Clare Marino on Unsplash

Il faut le vivre pour l’écrire.

S’improviser local pour une improvisation totale. Je ne viendrai plus à Rome, je viendrai à Testaccio. C’est un village, une fête de quartier, une amitié rare à l’Est du Tibre. Une atmosphère qui donne du baume au cœur à tout malheur. Un melting-pot made in Italia, qui regarde le cœur historique de Rome sans rougir.

C’est une famille qui vous reçoit, des amis qui vous embrasse, des sourires qui vous embrasent.

Ce sont plusieurs générations qui dansent ensemble au son des voix pleines de soleil et d’Aperol. Les vins des quatre coins de l’Italie se mélangent dans ce miroir des Cinq Terres. Les piadini, les tagliere, les polpette, les carciofi et les arancini s’arrosent de Peroni ou de Moretti. On a l’appétit rital.

On est bercé par des vagues de bonnes vibes.

On a envie d’en être, de se laisser emporter, de lâcher les deux mots italiens que l’on connaît, même hors contexte. Les verres en plastique nous permettent de prendre de légers risques, de hocher discrètement, de chanter dans nos barbes, de taper silencieusement du pied. Sans renverser. De s’imaginer sur la Piazzetta Roberto Martini comme âmes adoptées de Testaccio.