2 min read

Univers impitoyable.

Je n’ai débarqué ni au Mexique, ni au Nouveau Mexique. Mais je ne suis pas tombé loin : Dallas, Texas (baby).
Univers impitoyable.
Dallas, l’endroit exact où le monde a basculé.

Je n’ai débarqué ni au Mexique, ni au Nouveau Mexique.

Mais je ne suis pas tombé loin : Dallas, Texas (baby). Trump n’y a pas encore organisé de grande parade, pas de tireur au sixième étage du 411, Elm Str. Pour l’instant, l’actualité politique est bien française. Entre le temps de l’embarquement et celui du débarquement, le Rassemblement National a niqué nos mères et Macron a dissolu l’Assemblée. Depuis, j’ai du mal à suivre, un Nouveau Front Populaire s’est créé entre une bouchée de tacos et une gorgée de margarita, en une fraction de seconde, alors que la gauche était constipée depuis dix ans. Le tex-mex fait des miracles. Mais il fait chaud, je dois halluciner, le Texas est une oasis, on y voit des choses qui n’existent pas ici, les fronts sont en sueur, certainement pas populaires. Du coup la solution pour lutter contre le réchauffement climatique et la peau qui luit n’est pas USA-Ecologie-Les Verts, c’est la climatisation, tout simplement. Car, au Texas, plus c’est gros, plus ça passe, c’est valable pour tout. Je n’ai pas vraiment ma place ici, on aime les shérifs, les chétifs un peu moins.

Je vais donc rentrer et ajouter un vote dans le programme chargé des prochaines semaines.

Juste avant la descente vers les Alpes-Maritimes, comme un autre chauve qui devrait suivre le même trajet. Car si je suis bien l’actualité, on a deux problèmes majeurs à Paris : le taux de bactérie fécale E.Coli dans la Seine, et le taux de connerie cérébrale d’E.Ciotti dans la campagne. Ne reste plus qu’à espérer que Ruffin remplace Jospin, pour une fois que la solution n’est pas dans les mains d’Emmanuel et Gabriel. Manuel est en embuscade, certes, prêt à tirer sur Hollande comme s’il était Kennedy, mais il oublie que François porte un casque et tient parfaitement en équilibre sur un scooter.

Alors voilà que j’ai de l’espoir.

J’ai même réussi à parler minimalisme et tiny house à un type, Texas born and raised comme il s’est présenté, propriétaire de huit voitures, trois motos, et qui a fait fortune dans les cigarettes électroniques. Tout n’est pas perdu, l’univers est impitoyable mais Dallas n’est plus en prime time sur les chaînes de télévision. Il suffit de se rappeler l’Histoire pour imaginer un autre futur, nul besoin de se répéter. La preuve, Dallas a eu 357 épisodes.