Interlude culinaire 3.
Façades rouges, oranges, jaunes, aux pieds desquelles à la fin de l’été les feuilles se confondent en miroir.
Priorité à droite.
Elle avait déjà envahit nos communes. À coups de marquages au sol, de panneaux clignotants, de coups de klaxons et d'ailes gauches enfoncées.
λ.
Il est difficile ce matin de se lever, et d'écrire. Le bien-être vous tient couché. Il n'y a plus l'urgence de courir après une chose, ni celle de fuir devant une autre.
C'est notre projet.
Les orages ont balayé les touristes. La pluie a nettoyé les traces de tongs mouillées sur la Promenade.
Du lourd dans le cartable.
C'est la rentrée des classes. En moyenne, car l'écart-type est important. La classe populaire a déjà oublié les prévisions de Bison Futé et les club sandwichs Daunat depuis un moment.
Garde-côtes.
Nice a du charme. Les russes ont remplacé les anglais sur leur promenade, les américains parlent fort sur leur quai, les saoudiens font détoner les voitures de luxe comme des feux d'artifices.
Procrastimer.
Jeudi 19 septembre 2024, 15 heures. C'est la rentrée, pour les membres de l'Académie Française.
Oui, mais demain ?
On s'est pris aux Jeux. Saloperie. On n'avait qu'une hâte, qu'on n'en entende plus parler, et voilà qu'on est triste que ça se finisse.
Le bonheur est dans le pré.
Claquettes, casquette et caleçons achetés parmi les célébrités sur la rue d'Antibes, nous avions tout le nécessaire pour compléter la valise.
Trêve olympique.
Il est l'heure de retrouver les trois secrets du bonheur : cabane, ponton, lac. On part tranquille, coeur et vent légers.